Des machinistes turcs élevés à la hâte dans le cours ouvert par le colonel Behiç Bey

machiniste ataturkun mehmet saygac
machiniste ataturkun mehmet saygac

Derrière nous se trouve le chemin de fer Adana-Konya-Afyon-Kütahya-Eskişehir-Ankara, qui offre une grande commodité dans les travaux de transport et d'approvisionnement. C'est une grande chance pour nous. Mais nous avons également de sérieux problèmes à cet égard.

Le nombre de locomotives est insuffisant, nous n'avons que 18 locomotives en état de marche. Nous avons besoin de 23 locomotives supplémentaires, mais nous n’avons évidemment aucune chance de les obtenir. La réparation d'objets cassés prend beaucoup de temps car il n'y a pas de pièces de rechange. Il n'y a pas de charbon, nous utilisons du bois. Trouver du bois est une compétence. Les wagons sont vieux. La plupart des machinistes et répartiteurs sont grecs ou arméniens. Ils ne travaillent que sous la menace d’une arme ou pour beaucoup d’argent. Un jour, sans réfléchir à ce que pourrait coûter cette insouciance, nous avons aveuglément confié nos chemins de fer à des étrangers, et ils n'ont pas élevé un seul Turc. Ce sont des leçons vitales qu’il ne faut jamais oublier ! Désormais, le cours ouvert par le directeur général des chemins de fer, le colonel Behiç Bey, tente de former dans l'urgence des machinistes et des officiers turcs. Pour faire court, le transport de troupes par chemin de fer est également une activité problématique. – Ces Turcs fous, p. 161-163

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